Des couples d'amoureux et des prostituées ont été sanctionnés en public vendredi par des coups de bâton administrés par la police de la charia à Aceh, unique province d'Indonésie à appliquer la loi islamique, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles des dizaines de touristes de Malaisie, pays voisin, s'étaient regroupées à l'extérieur d'une mosquée de la capitale Banda Aceh, où les condamnés étaient hués au moment où ils recevaient des coups de bâton de rotin dans le dos.
Trois hommes et cinq femmes -- parmi lesquels plusieurs étudiants -- ont été reconnus coupables d'avoir enfreint les règles de la charia (la loi islamique), soit en se livrant à des signes d'affection en public, soit en offrant des prestations sexuelles en ligne, ont indiqué les autorités locales.
Outre les relations entre hommes et femmes non mariés et l'offre de prestations sexuelles, la consommation d'alcool, les relations sexuelles entre personnes de même sexe et les jeux d'argent sont également interdits dans cette province du pays musulman le plus peuplé au monde.
Aceh a été autorisée à appliquer la loi islamique après s'être vu accorder un statut d'autonomie en 2001 par le gouvernement central à Jakarta dans l'objectif de mettre fin à plusieurs décennies de rébellion séparatiste.
L'armée israélienne a publié la semaine dernière une photo censée montrer que les journalistes couvrant les manifestations de Palestiniens à Gaza servent, peut-être sciemment, de boucliers humains. Une vidéo et le témoignage d'un reporter sur le terrain décrivent une autre réalité.
La bande de Gaza, coincée entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée et contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, qualifié de "terroriste" par Israël, est en proie depuis le 30 mars à des manifestations massives de Palestiniens.
Certains vont défier la mort en s'approchant de la frontière pour lancer des projectiles ou pousser des pneus enflammés en direction des soldats israéliens postés sur la barrière de sécurité. Ces derniers veillent à stopper, y compris à balles réelles, toute intrusion sur leur territoire.
Les tensions culminent le vendredi, jour de prière et de repos hebdomadaire pour les habitants de Gaza.
Le 13 avril, l'armée israélienne a posté une photo prise de loin et exposant selon elle la dangereuse proximité physique des journalistes avec les "terroristes".
Elle montre un journaliste de l'AFP auprès d'une caméra sur son trépied parmi les manifestants, dont un homme sur des béquilles. A leurs pieds, un autre homme en keffieh tend le bras en direction d'Israël.
- "On accusera Israël" -
"Un terroriste brandissant un engin explosif présumé, alors que des journalistes et un handicapé se tiennent juste derrière lui", a légendé l'armée sur les réseaux sociaux. L'armée s'appuie sur cette prise de vue pour "mettre en garde les personnes présentes sur les lieux des violences car on se sert d'elles pour dissimuler des actes de terrorisme".
L'armée accuse constamment le Hamas, auquel elle a livré trois guerres depuis 2008, de se servir de la population civile, de l'ONU ou de la presse pour couvrir ses agissements contre Israël.
Mais elle-même est mise en cause pour usage excessif de la force.
Trente-quatre Palestiniens ont été tués et des centaines d'autres blessés depuis le 30 mars. Parmi eux figure un journaliste qui, selon des témoins, portait un gilet tagué "presse" quand il a été atteint par les tirs israéliens.
L'armée dit pour sa part n'ouvrir le feu que quand c'est nécessaire.
Le cliché publié par l'armée ne reflète guère les tensions régnant tout près de la frontière, là où les manifestants jouent leur vie. La plupart des milliers de Palestiniens se massent à distance des tirs israéliens.
Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, a cependant tweeté la photo à ses 190.000 followers, assortie d'un dialogue imaginaire et suggérant un parti pris anti-israélien de la part de la presse.
"Je suis venu tout seul, mais je me fiche de servir de bouclier humain. S'il m'arrive quelque chose, on accusera Israël", fait dire une bulle au vidéaste de l'AFP.
- Distance de sécurité -
La vidéo tournée par le journaliste et les éléments qu'il fournit rendent compte d'une réalité différente. Elle montre l'homme en keffieh s'évertuant vainement à allumer ce qui ressemble fort à un feu d'artifice paraissant peu susceptible de représenter un danger pour les soldats israéliens à cette distance. Il finit par renoncer.
L'AFP avait décidé de ne pas diffuser ces images cocasses, mais peu informatives, et la scène serait passée inaperçue si l'armée ne s'en était saisie.
Les faits se déroulent à au moins une centaine de mètres des soldats israéliens, dit le journaliste. Celui-ci, habitué à la couverture des conflits, explique s'être placé là pour réaliser un direct précisément parce que l'endroit était à une distance assez sûre.
L'AFP n'est pas parvenue à identifier ou à retrouver l'homme au keffieh.
Des feux d'artifice comme celui de la vidéo ont été lancés à plusieurs reprises sur les soldats, a dit l'armée à l'AFP.
Interrogée sur ce qui permettait à son porte-parole de supposer qu'un journaliste mettrait en cause Israël en cas d'incident, elle a répondu que le propos était "de montrer dans quelle situation dangereuse et complexe se placent les journalistes et les civils quand ils choisissent d'être sur les lieux de violences organisées par l'organisation terroriste Hamas".
"Le propos n'était pas de mettre en cause précisément et personnellement le journaliste en question", a-t-elle dit.
Le géant chinois des télécoms ZTE a annoncé vendredi qu'il comptait se défendre après la décision américaine de mettre fin aux exportations de composants qui lui sont destinés pendant sept ans, une annonce qui a provoqué la colère de Pékin.
La mesure "met sérieusement en danger la survie de ZTE", a souligné l'entreprise dans un communiqué, ajoutant qu'elle "ne pouvait pas l'accepter".
"Nous n'allons pas renoncer à nos efforts visant à régler les problèmes à travers le dialogue et la négociation, mais dans le même temps nous sommes déterminés à protéger nos droits et nos intérêts légitimes par toutes les voies légales autorisées", a-t-elle ajouté.
La décision annoncée cette semaine par Washington a assombri les perspectives de ce groupe chinois de télécommunications, qui dépend pour sa téléphonie mobile des technologies américaines telles les puces et le système d'exploitation Android.
Ces sanctions sévères interviennent alors que la bataille autour des technologies prend une place centrale dans la querelle opposant les Etats-Unis à la Chine et qui a fait craindre une guerre commerciale.
Les griefs de Washington portent notamment sur le plan industriel chinois "Made in China 2025" qui vise à créer des champions nationaux dans le domaine technologique et qui est considéré par les Américains comme critique pour l'avenir de ce secteur.
Pour Pékin, l'action visant ZTE va probablement renforcer les craintes quant à une dépendance accrue à l'égard de la technologie américaine pour des secteurs industriels cruciaux.
ZTE a un à deux mois de composants en stocks avant que l'interdiction ne commence à affecter son activité, a estimé la banque d'investissement CICC dans une étude publiée par Beijing Business Today. ZTE a suspendu depuis mardi la cotation de ses titres à la Bourse de Hong Kong et Shenzhen.
Pékin a réagi vivement à la décision de Washington qui menace l'avenir de la compagnie qui emploie 80.000 personnes la plupart basées dans le sud de la Chine.
"Le ministère du Commerce étudiera attentivement l'évolution des événements et se tient prêt à prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder les droits légitimes et les intérêts des entreprises chinoises", a indiqué mardi un porte-parole, Gao Fengle, gouvernement dans un communiqué.
Sans se prononcer sur le fond de l'affaire, le ministère chinois a souligné que ZTE avait investi massivement aux Etats-Unis, créant "des dizaines de milliers d'emplois" dans ce pays.
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